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La culture nord-côtière remise sur ses rails en 2023

Une partie de l'ensemble Tam ti delam répète sur la scène de la salle Jean-Marc-Dion.

Le centre d'artistes Panache art actuel, la salle de spectacle Jean-Marc-Dion et l'Orchestre symphonique de la Côte-Nord disent avoir connu une année de regain. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada

La Côte-Nord a de nouveau vibré cette année grâce à sa culture et à ses artistes, et ce, en dépit de l’imprévisible. Des organismes culturels de la région estiment que 2023 a été celle du rebond post-pandémique.

Ça a été une année qui a commencé de façon assez difficile, convient la présidente du conseil d’administration du centre d’artistes Panache art actuel, Caroline Côté. On se remettait d'une pandémie et on n’avait plus de direction en place. Manque de financement récurrent aussi.

Le redressement de cet organisme a été possible grâce à l’obtention d’une subvention du Conseil des arts et des lettres du Québec. Ça nous a permis de recruter quelqu'un à la direction, précise Mme Côté.

Depuis, Panache art actuel a organisé les expositions Incartade de Joanie Blais et La croissance des bois pour célébrer son quinzième anniversaire.

La salle Jean-Marc-Dion à Sept-Îles fêtait elle aussi un anniversaire : celui de ses 30 ans. Pour l’occasion, trois spectacles thématiques ont été présentés : Focus autochtone, Rendez-vous chez nous et Café-croissant classique. Un grand sentiment de devoir accompli, lance la directrice générale de la salle, Émilie Lavoie.

Plusieurs chantiers ont marqué 2023 à la salle de spectacle. Que ce soit au niveau du changement de nos équipements de scène, le revêtement extérieur du bâtiment, la consolidation de l'équipe, c'était des dossiers qui étaient prioritaires, ajoute Émilie Lavoie.

Rebond pour l’OSCN

Pour sa part, l’Orchestre symphonique de la Côte-Nord (OSCN) a repris pour de bon ses activités et ses concerts après les difficultés de la pandémie.

C'est un orchestre symphonique, donc on s'attend à au moins une quarantaine de musiciens sur scène. Ça a été l'occasion, cette année, de retourner sur scène et de rencontrer le public, dresse comme bilan le directeur artistique de l’OSCN, Benoît Gauthier.

Il constate que le public a répondu présent davantage qu’il ne le faisait avant la pandémie, un signe, selon Benoît Gauthier, que les amateurs sont heureux de revenir en salle.

L’OSCN, c'est le seul organisme que je connais dans le domaine de la musique classique au Québec qui a ce même bilan-là.

Une citation de Benoit Gauthier, directeur artistique de l’OSCN
Le chef d'orchestre de l'Orchestre symphonique de la Côte-Nord, Benoît Gauthier, sourit dans un passage qui mène à la scène.

Benoît Gauthier croit que l'entente collective entre l'OSCN et la Guilde des musiciens et des musiciennes du Québec favorisera la pérénité de l'Orchestre symphonique de la Côte-Nord. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Camille Lacroix

Chanter innu

La scène musicale autochtone a elle aussi été à l’honneur cette année.

L’incontournable festival Innu Nakimu à Maliotenam a su braver les pluies d’août. Il a rassemblé plus 15 000 spectateurs, un record de participation. La programmation éclectique rassemblait en tête d’affiche les Gipsy Kings, Roxanne Bruneau, Florent Vollant et Souldia, pour ne citer qu’eux.

L’avenir de ce festival s’annonce prometteur. L’organisation a conclu un partenariat de 500 000 $ sur 10 ans avec Minerai de fer Québec.

La venue de Bryan Adams en 2024, qui a fuité plus tôt en décembre, a eu « l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux », s’est réjoui le directeur d’Innu Nikamu, Norman Junior Tshirnish Pilot.

Sans oublier la chanteuse Kanen, qui a remporté les trophées de révélation de l’année et d’artiste autochtone de l’année lors du Gala de l’ADISQ.

L'artiste pose sur le tapis rouge avec ses deux trophées.

Kanen a remporté ses deux premiers Félix en carrière lors du 45e Gala de l'ADISQ.

Photo : Radio-Canada / Élise Jetté

La scène musicale autochtone a aussi été marquée par la demande répétée d’un quota minimal de 5 % de musique autochtone sur les radios commerciales du pays. En mars, des artistes et des leaders politiques des Premières Nations ont plaidé en faveur de cette mesure auprès du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).

C’est une demande tout à fait légitime, avait fait valoir Florent Vollant. Son fils, le musicien Mathieu Mckenzie, a livré un témoignage rempli d’émotion pour réitérer cette demande lors des audiences du CRTC en novembre.

Avec les informations de Catherine Paquette

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