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Nouvelle offensive pour la survie de l’école d’immersion française de Trois-Pistoles

Vue de la pancarte, au crépuscule.

L'école d'immersion française de Trois-Pistoles a déployé une nouvelle campagne publicitaire originale pour conserver son institution.

Photo : Sébastien Rioux/Facebook/L'École d'immersion, on y croit

« Francisons le Canada », « École d'immersion de ''cheeses complets'' à la Cantine D'Amours »... La mobilisation pour maintenir l'école d'immersion française de Trois-Pistoles passe à la vitesse supérieure. Le comité pour sa sauvegarde ne manque pas d'imagination pour inciter des ménages à accueillir de nouveaux étudiants.

L'établissement accueille normalement plus d'une centaine d'étudiants de l'Université Western de London chaque année. Mais l'automne dernier, l'institution ontarienne a annoncé la suspension des activités de l'école pour 2024 et entrepris une révision du programme, en raison du faible nombre de familles d'accueil.

La ville de plus de 3000 résidents est pourtant habituée à recevoir ces étudiants désireux d'apprendre la langue de Molière durant la belle saison.

En revanche, la mobilisation pour la sauvegarde de l'école prend de l'ampleur dans la région, grâce à la formation d'un comité plus tôt cette année. L'objectif : intensifier la pression sur l'Université Western pour qu'elle assure la survie de l'institution pistoloise.

Opération visibilité

«Francisons le Canada», peut-on lire sur la pancarte.

L'affiche est bien visible de la route 132.

Photo : Radio-Canada / Fabienne Tercaefs

Récemment, ce comité a installé une affiche en bordure de la route 132 sur laquelle on peut lire « Francisons le Canada ». On voulait faire un grand coup d'éclat, résume Marie-Michèle Barrette, membre du comité de relance.

On veut montrer à quel point Trois-Pistoles est une région qui vibre au rythme de l'immersion française.

Une citation de Marie-Michèle Barrette, membre du comité de relance de l'école d'immersion française de Trois-Pistoles

Sur les réseaux sociaux, le groupe a publié plusieurs messages de mobilisation inspirés de lieux et d'attraits de la région des Basques, allant de l'Île-aux-Basques aux « cheeses complets » de la Cantine D'Amours.

Plus concrètement, le comité dit avoir recueilli plus de 1600 noms sur une pétition pour le maintien de l'école d'immersion et estime avoir sensibilisé suffisamment de familles pour accueillir 250 élèves. On croit encore au projet. Il y a beaucoup de familles qui croient encore au projet, affirme Mme Barrette.

Marie-Michèle Barrette.

Marie-Michèle Barrette, membre du comité de relance de l'école d'immersion française de Trois-Pistoles

Photo : Radio-Canada / Fabienne Tercaefs

L'école accueille bon an mal an plus de 200 étudiants. C'est gratifiant pour nous, qui travaillons fort pour montrer que Trois-Pistoles aime les étudiants anglophones, ajoute celle qui veut marteler que le projet n'est pas mort.

Le comité, qui se croise les doigts pour une réouverture en 2025, a fait parvenir un mémoire à l'Université Western, rappelant la riche histoire de l'école d'immersion. L'établissement ontarien n'a pas répondu à nos demandes d'entrevue.

Avec les informations de Fabienne Tercaefs

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