Depuis la mort de Léon, Mélina, la mère de Gabrielle, est obsédée par sa précarité financière, qui menace sa capacité de garder la résidence familiale. Dans ce contexte, la pension de Gabrielle est plus que salutaire, mais elle ne suffit pas. Mélina, malgré son âge, continue donc de cumuler les petits boulots et les dettes en cachette. Convaincue du bonheur de Gabrielle, maintenant bien placée, Mélina se montre plutôt ambivalente à l’égard de son train de vie, qu’elle considère comme insensé et coûteux. Paradoxalement, quelque chose dans la frénésie de sa fille la séduit; les extravagances de Gabrielle apportent un peu de fantaisie dans une vie qui, autrement, serait atrocement morne.