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Le « p’tit gars de Vanier » à la tête de Honda Canada

Jean Marc Leclerc croit que les investissements de Honda en Ontario permettront l'accès à des véhicules électriques abordables

Jean Marc Leclerc pose pour une photo dans un salle de réunion.

Jean Marc Leclerc est le PDG de Honda Canada depuis avril 2020.

Photo : Radio-Canada / Maxim Saavedra-Ducharme

Jean Marc Leclerc pose pour une photo dans un salle de réunion.

Jean Marc Leclerc est le PDG de Honda Canada depuis avril 2020.

Photo : Radio-Canada / Maxim Saavedra-Ducharme

Il a fait ses premiers pas sur la rue Marquette, dans le quartier Vanier d’Ottawa. Jean Marc Leclerc dirige maintenant la division canadienne de Honda, qui a annoncé récemment un investissement de 15 milliards en Ontario. Retour sur le chemin parcouru entre les deux.

Ce n’est pas moi qui ai choisi l’industrie, c’est l’industrie qui m’a choisi, lance le président-directeur général, lors d’un passage au centre-ville de la capitale fédérale, à quelques kilomètres de son quartier natal. À l’époque où j’ai gradué de l’Université d’Ottawa, si on en sortait avec un emploi, on était champion. [...] J’ai été embauché par General Motors, où j’ai passé 10 ans.

Regardez l'entrevue de Mathieu Nadon avec Jean Marc Leclerc

Son début de carrière après des études en administration a peut-être été un coup de chance, mais son ascension jusqu’au plus haut poste chez Honda Canada n’est pas due au hasard. Au service du fabricant japonais depuis 1995, il a occupé neuf différents postes. Le Franco-Ontarien a été nommé PDG en avril 2020.

J’ai travaillé pour les services financiers chez Honda, j’ai été le leader de leurs motos et produits mécaniques. Ça m’a donné la chance d’avoir de l’expérience dans beaucoup de domaines qui m’a probablement aidé à accéder au poste que j’ai maintenant, souligne celui qui a traversé plusieurs hauts et bas au cours de sa carrière de plus de 35 ans dans l’industrie automobile.

Une chaîne de montage d'une usine de voitures de Honda.

Honda a annoncé un investissement de 15 milliards de dollars en Ontario.

Photo : (Cole Burston/The Canadian Press)

Investissement en Ontario

L’investissement de 15 milliards de dollars annoncé par Honda Canada le 25 avril, au nord de Toronto, représente un des points culminants du mandat de Jean Marc Leclerc, à la tête de Honda Canada.

Il va y avoir quatre nouvelles usines en Ontario, donc ça va avoir un impact économique énorme. L’objectif, c’est de construire des voitures électriques abordables, qui vont commencer en 2028, résume-t-il, en entrevue au Téléjournal Ottawa-Gatineau. C’est le plus gros investissement de Honda en Amérique du Nord.

Le choix d’investir à Alliston, à environ 100 km de Toronto, permet à la compagnie de regrouper toutes les composantes nécessaires au même endroit afin d’avoir notamment un meilleur contrôle sur les coûts de construction, selon lui.

Honda s’attend à ce que 60 % de ses véhicules vendus au Canada d’ici 2030 soient électriques et souhaite améliorer leur abordabilité. On parle de quelque chose autour de 30 000 $ ou 40 000 $ pour qu’un plus grand nombre de gens puissent faire la transition, estime le dirigeant, qui pense y arriver d’ici trois ou quatre ans.

Le premier ministre Justin Trudeau, le dirigeant de Honda, Toshihiro Mibe, et le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, marchent le long d'une chaîne de montage de voitures.

Le premier ministre Justin Trudeau, le dirigeant de Honda, Toshihiro Mibe, et le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, marchent le long d'une chaîne de montage lors d'un événement annonçant les plans d'une usine de batteries pour véhicules électriques Honda à Alliston, en Ontario, le jeudi 25 avril 2024.

Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette

Le choix ontarien

Le gouvernement ontarien a accordé à Honda 2,5 milliards de dollars avec différentes mesures incitatives, le même montant que celui promis par Ottawa. M. Leclerc voit dans ces montants des investissements.

Il faut protéger l’industrie automobile au Canada. Il faut aussi tirer avantage de l’opportunité générationnelle qui se pose devant nous avec la transition vers l’électrification.

Une citation de Jean-Marc Leclerc, PDG de Honda Canada

Le soutien financier, c’est important, mais il y a d’autres composantes qui étaient prioritaires, qui nous ont fait choisir l’Ontario. Nous avons eu des conversations intéressantes avec le gouvernement du Québec et ce n’est pas encore fini, le volet des minéraux est encore ouvert, souligne M. Leclerc, qui mentionne aussi que la province pourrait être impliquée éventuellement dans le recyclage des batteries.

Ça n’a pas été une décision facile parce qu’on fait compétition avec d’autres juridictions, les États-Unis entre autres, mais aussi toutes les autres composantes qui ont été historiquement en Asie, les matériaux actifs de cathode ou les séparateurs, ça n’a jamais été fait ici, explique le PDG, qui estime que l’industrie automobile canadienne est en bonne posture pour se démarquer sur l’échiquier mondial.

Avec les informations Mathieu Nadon

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