Marineland accusé pour le traitement de ses ours

Le gouvernement de l’Ontario a porté des accusations contre le parc animalier Marineland, à Niagara Falls, en lien avec le traitement de ses ours noirs.

Le ministère du Solliciteur général a expliqué que les accusations sont portées parce que le parc ne s’est pas conformé à un ordre au sujet de ses ours noirs.

Les accusations ont été portées en vertu d’une section de la Loi de 2019 sur les services provinciaux visant le bien-être des animaux, qui permet à un inspecteur de donner un ordre pour aider un animal qui pourrait être en détresse.

La direction doit s’y conformer, sans quoi des accusations seront portées. 

Le ministère n’a pas voulu donner plus de détails, parce que l’affaire est devant les tribunaux.

Le parc a un nombre indéterminé d’ours noirs qui vivent ensemble dans un enclos, où il y a des abris et de l’eau. Les visiteurs peuvent leur donner du maïs soufflé.

Selon Marineland, le différend porte sur trois oursons nés de façon non planifiée pendant la pandémie. Les services provinciaux chargés du bien-être des animaux ont demandé à Marineland d’aménager selon des spécifications exactes des installations de 10 000 pieds carrés pour les oursons séparées de l’enclos des ours.

Nous avons plutôt décidé de les envoyer à un sanctuaire, raconte la direction dans un courriel. Les oursons avaient accès aux soins vétérinaires et étaient en bonne santé.

Marineland dit respecter le travail des services provinciaux chargés du bien-être des animaux, mais considère que ses actes ne justifient pas le dépôt d’accusations. La compagnie compte se défendre devant les tribunaux.

En février 2020, une employée avait raconté à La Presse canadienne avoir sauvé trois oursons en les sortant de l’enclos, parce qu’elle craignait qu’ils soient tués par les mâles.

Marineland avait 16 ours adultes à l’époque et avait assuré que les oursons n’étaient pas en danger. La direction se demandait toutefois si la mère était capable de prendre soin de ses petits.

La province avait alors lancé une enquête.

Avec les informations de La Presse canadienne