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Du sable pourra être rajouté à Le Goulet pour contrer l’érosion

Une parcelle de la plage à Le Goulet a disparu.

La région de Le Goulet est l'une des plus malmenée par l'érosion dans la Péninsule acadienne.

Photo : Radio-Canada / Mariève Bégin

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick vient de lever son arrêté ministériel qui empêchait la communauté de Le Goulet, dans la Péninsule acadienne, d'ajouter du sable sur son littoral pour contrer l'érosion.

Les élus municipaux de Shippagan ont fait part de la lettre qu'ils ont reçue du gouvernement à cet effet, hier soir, en réunion publique.

Des personnes en réunion dans une salle

Le conseil municipal de Shippagan tenait sa réunion ordinaire mensuelle, lundi.

Photo : Radio-Canada / René Landry

Après la fusion municipale, Shippagan a repris le dossier en main pour faire lever cet arrêté ministériel.

Le maire, Kassim Doubia, fait part des nombreuses rencontres tenues à ce sujet avec des fonctionnaires du gouvernement provincial.

un homme dans une salle

Le maire de Shippagan, Kassim Doumbia, affirme que des solutions concrètes pour tenter de contrer l'érosion à Le Goulet peuvent maintenant être envisagées.

Photo : Radio-Canada / René Landry

De nouvelles idées pour contrer l'érosion à Le Goulet peuvent maintenant être envisagées, d'après lui.

Pour nous, c'était une priorité parce que sans la levée de l'arrêté, il est certain qu'il n'y a aucun projet pilote qui aurait pu être réalisé à Le Goulet, assure-t-il.

Pluvier siffleur et sédimentation

La conseillère municipale de Le Goulet, Eda Roussel, rappelle pourquoi cette règle paralysait les efforts pour contrer l'érosion.

Selon le ministère de l'Environnement, il y avait deux choses, précise-t-elle. Il y avait la nidification du pluvier siffleur. Et, deuxièmement, la sédimentation dans le sable n'était pas compatible apparemment.

Eda Roussel imagine déjà un système de protection à l'aide de tubes géotextiles et du sable, comme ce qu'elle a observé aux Îles-de-la-Madeleine. Elle assure d'ailleurs que ce n'est pas le sable qui manque.

Une femme dans une salle

La représentante de la communauté de Le Goulet au conseil municipal de Shippagan, Eda Roussel, est très soulagée que le gouvernement provincial lève sur interdiction sur l'ajout de sable.

Photo : Radio-Canada / René Landry

On a encore 20 000 mètres cubes de sable entreposés à Le Goulet, dit-elle. Il y a du sable qui se drague à Sainte-Marie-St-Raphaël. Il va en avoir à Tabusintac et à Pointe-Sapin. C'est peut-être du sable qu'on pourrait apporter ici et faire quelque chose avec.

Il va sans dire que la représentante de Le Goulet a exprimé son soulagement.

Finalement. Hourra! Hourra!, a-t-elle soupiré.

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