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Des tas de bois coupés inquiètent des habitants de la C.-B. qui craignent un départ de feu

Des tas de bois coupés.

Des habitants de la région d'Egmont, en Colombie-Britannique, déplorent que des tas de bois soient toujours sur place, alors que les coupes ont eu lieu en 2022 et en 2023.

Photo : Fournie par Marcia Thomson

Radio-Canada

Des habitants de la côte Sunshine, en Colombie-Britannique, déplorent la présence d’environ 200 tas de résidus de bois coupés le long d’une route. Ils estiment que ces débris augmentent le risque d’incendie et auraient dû être enlevés depuis longtemps.

Des coupes d’arbres ont eu lieu en 2022 et en 2023, à proximité des lacs North et Klein, près de la ville d’Egmont, située dans le nord de la péninsule de Sechelt.

Les habitants du secteur ont écrit une lettre au ministre des Forêts de la Colombie-Britannique, Bruce Ralston, ainsi qu’au député provincial Nicholas Simons et au premier ministre de la province, David Eby. Ils y expliquent que les résidus de coupe de bois présentent, selon eux, un fort risque d’incendie parce que certains tas sont situés le long d’une route et à proximité d’un sentier de randonnée et d’un terrain de camping.

Marcia Thomson, qui habite à proximité du lac North, a participé à la rédaction de la lettre. Elle explique que des consultations ont eu lieu avec BC Timber Sales et la nation Shíshálh, les cogestionnaires des permis d'exploitation forestière. Elle ajoute que les habitants ont reçu l'assurance que les risques d’incendie seraient atténués et que les débris seraient brûlés pendant la saison des pluies, ce qui n’a pas été fait.

Certains habitants auraient sollicité un entretien avec un représentant de BC Timber Sales. La demande aurait été transmise au ministère des Forêts, mais ils n’auraient pas eu de réponse.

Le site inspecté, selon le Ministère

Dans des courriels envoyés à Radio-Canada/CBC, le ministère des Forêts explique que sa direction de la conformité et de la surveillance a reçu un rapport de non-conformité potentielle qui concerne le secteur. Il ajoute qu’une inspection des lieux a eu lieu le 1er mai, mais refuse de donner davantage d’information, car une enquête est en cours.

La société Prime Length Timber Limited a exploité 7 des 21 blocs de coupe qui posent un problème, selon les habitants.

Selon son président, Ben Drosdovech, la saison des incendies de l'année dernière s'est prolongée plus tard que d'habitude, ce qui a réduit le temps disponible pour brûler les résidus de bois.

Ben Drosdovech dit comprendre la préoccupation des habitants et suggère d’interdire l’accès aux chemins forestiers qui bordent les tas de bois.

Il est très important que tout le monde sache que le risque d'incendie de forêt d'origine humaine existait bien avant l'exploitation forestière et qu'il existera toujours une fois que les tas de bois auront disparu et que tout aura repoussé.

Selon la loi sur les feux de forêt de la Colombie-Britannique, les titulaires d'un permis d'exploitation forestière sont responsables de la réduction des risques d'incendie sur les parcelles qu'ils exploitent.

Avec les informations de Karin Larsen

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