Déchets à Sept-Îles : le maire dénonce le manque de civisme
Avec la fonte des neiges, de nombreux déchets font leur apparition à Sept-Îles.
Photo : Radio-Canada / Michèle Bouchard
Le maire de Sept-Îles, Denis Miousse, dénonce le manque de civisme de certains citoyens, alors que la fonte des neiges dévoile de nombreux déchets en bordure des rues de la municipalité et sur les terrains publics.
Des déchets, des trucs de recyclage, des papiers partout
, voici ce que constatent certains citoyens rencontrés par Radio-Canada en ville.
Certains citoyens prennent la situation en main et assurent le nettoyage des bords de rues de Sept-Îles.
Photo : Radio-Canada / Michèle Bouchard
L'opération annuelle de nettoyage des rues est déjà entamée à Sept-Îles, mais dans certains secteurs des centaines de déchets au sol apparaissent à la vue de tous. Il s’agit d’une situation inacceptable
, d’après Denis Miousse.
Denis Miousse est le maire de Sept-Îles. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Renaud Chicoine-McKenzie
C’est une question de civisme et malheureusement, il y a certaines personnes pour qui le civisme ce n’est pas leur tasse de thé
, croit le maire.
M. Miousse confirme toutefois que la division des travaux publics poursuivra ses efforts pour assurer la propreté en ville.
Les bordures de rues ne sont pas toutes encombrées de déchets, la situation varie en fonction des secteurs.
Photo : Radio-Canada / Michèle Bouchard
C’est tellement important, car si on veut que notre ville rayonne, il faut utiliser les poubelles et éviter d’avoir des déchets qui traînent
, précise-t-il.
Voyez le compte-rendu de Michèle Bouchard.
Photo : Radio-Canada
Un enjeu commun pour ITUM
Le conseil de bande de Uashat mak Mani-utenam a également la protection de l’environnement à cœur. Un grand ménage du printemps
est au programme les 11 et 12 mai à Mani-utenam et les 18 et 19 mai prochains à Uashat.
La directrice des infrastructures, immobilisations et habitations pour ITUM, Thérèse Ambroise.
Photo : Radio-Canada / Michèle Bouchard
C’est la première fois que nous allons faire ça. On a eu cette idée, car on sait que les déchets ont un délai de décomposition important. Par exemple, le plastique prend 450 ans à se décomposer et le verre, c’est 5000 ans
, soutient la directrice des infrastructures, immobilisations et habitations pour ITUM, Thérèse Ambroise.
Elle invite les membres de la communauté et les allochtones à y participer. Plus on est, mieux c’est
, conclut-elle.
Avec les informations de Michèle Bouchard