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Peu probable que le TGF s’arrête au centre-ville de Trois-Rivières

Un train de VIA Rail est en mouvement dans une zone boisée.

Le consortium qui réalisera le projet de train à grande fréquence devrait être choisi l'automne prochain. (Photo d'archives)

Photo : La Presse canadienne / Andrew Vaughan

La possibilité que la future gare du train à grande fréquence (TGF) Québec-Toronto soit située en plein centre-ville de Trois-Rivières est faible. Afin de rendre les trajets les plus rapides possible, un arrêt en périphérie est plus probable, selon le président-directeur général (PDG) de VIA TGF, Martin Imbleau.

Mon instinct me dit que le centre-ville, ça va être difficile, a-t-il déclaré en entrevue à l’émission Toujours le matin.

Si la gare ne se trouve pas au centre-ville, il faudrait tout de même qu’il soit facile de s’y rendre, dit-il. Votre système de transport en commun qui se développe, c'est lui, le maillon fort, a affirmé M. Imbeau.

Pour s'assurer que les gens vont véritablement choisir ce mode de transport-là, il faut qu'on le positionne de façon très efficace pour les prochaines décennies, a ajouté le PDG de VIA TGF.

Les responsables des schémas d’aménagement des villes seront consultés pour anticiper le développement urbain. Les élus et la population auront aussi leur mot à dire, dit-il.

Des expropriations pourraient avoir lieu. Si on évite les centres-villes, on va aller à des endroits où les terres sont déjà détenues par des gens, donc c'est quelque chose qui va être envisagé, c'est certain, a-t-il affirmé.

Les arrêts du futur TGF seront situés à Québec, Trois-Rivières, Montréal, Laval, Ottawa, Peterborough et Toronto. Certains trajets dans une journée pourraient toutefois exclure un arrêt à Trois-Rivières, par exemple, selon le PDG de VIA TGF.

Martin Imbleau croit par ailleurs que Trois-Rivières sera une des principales [villes] bénéficiaires de ce projet. Relier Montréal et Québec en beaucoup moins de temps et éviter de prendre sa voiture, d'être pris sur des ponts dans un train électrique qui va être rapide, fiable et fréquent, c'est de nature à développer de façon encore plus importante la région trifluvienne, dit-il.

Martin Imbleau présente le projet dans une salle.

Martin Imbleau est le président-directeur général de VIA TGF. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Le président-directeur général de VIA TGF est l’invité de la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières mercredi matin.

Les prochaines étapes

Trois consortiums se penchent actuellement sur différents scénarios.

L’automne prochain, le consortium qui réalisera le projet devrait être choisi.

Quand on aura fini la planification et le prédéveloppement du projet, dans trois, quatre ou cinq ans, on commencera à construire. Il faut prendre son temps initialement pour aller beaucoup plus vite par la suite, soutient-il.

Les premiers passagers pourraient monter à bord du train vers 2030.

D’après l’entrevue réalisée à l’émission Toujours le matin

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