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L’Abitibi-Témiscamingue affiche une baisse des transferts d’entreprises

Les conférenciers étaient Pascal Harvey, directeur général du Réseau des SADC-CAE, Raphaël Voscorian, associé et avocat chez Morency Avocats, Éric Dufour, leader national en transfert d’entreprise chez Raymond Chabot Grant Thornton, et Charles-André Morel, directeur, équipe conseil au CTEQ.

Les conférenciers étaient Pascal Harvey, directeur général du Réseau des SADC-CAE, Raphaël Voscorian, associé et avocat chez Morency Avocats, Éric Dufour, leader national en transfert d’entreprise chez Raymond Chabot Grant Thornton, et Charles-André Morel, directeur, équipe conseil au CTEQ.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

Les transferts d’entreprise étaient à la hausse au Québec entre 2015 et 2021, mais l’Abitibi-Témiscamingue vit une tendance inverse avec une diminution de 11 %.

Ces données découlent de l’Étude nationale du repreneuriat au Québec, dévoilée par le Centre de transfert d’entreprise (CTEQ).

L’organisme et ses partenaires étaient d’ailleurs de passage à Val-d’Or, mercredi, dans le cadre d’une tournée d’information organisée par la Fédération des chambres de commerce du Québec.

On veut sensibiliser toutes les régions du Québec au phénomène du repreneuriat, qui est devenu un pan important de notre économie, précise Charles-André Morel, directeur, équipe-conseil au CTEQ.

Il ajoute qu'en 2021, il y a eu plus de reprises que de créations de nouvelles entreprises. Ceci dit, il y a des disparités régionales et l’Abitibi-Témiscamingue en est un exemple. Avec 1,6 % de la population, on y compte 1 % des transferts. C’est sans doute en lien avec la présence de grandes entreprises, moins sujettes aux transferts. Mais avec la baisse enregistrée depuis 2015, il y a certainement un enjeu ici.

Sur la scène Charles-André Morel, le directeur, équipe-conseil au Centre de transfert d’entreprise du Québec parlant dans un micro.

Charles-André Morel, directeur, équipe conseil au Centre de transfert d’entreprise du Québec.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

Conseiller en transfert d’entreprises au CTEQ pour l’Abitibi-Témiscamingue, Mario Boutin dit entendre concrètement le besoin pour bon nombre d’entrepreneurs de réussir leur transfert d’entreprises.

On sent de plus en plus le besoin d’en parler, surtout avec le vieillissement de la population, souligne-t-il. Les gens se questionnent sur comment ils pourront transiger leur entreprise pour aller à la retraite. C’est un événement qu’ils vont vivre une seule fois et ils ont besoin de savoir comment bien s’y prendre.

Mario Boutin croit aussi que le tissu économique de la région et sa géographie peuvent compliquer le transfert d’entreprises.

Mario Boutin, conseiller en transfert d’entreprises au CTEQ pour l’Abitibi-Témiscamingue, était présent dans la salle.

Mario Boutin, conseiller en transfert d’entreprises au CTEQ pour l’Abitibi-Témiscamingue.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Landry

La réalité de la distance entre les villes principales peut être un frein, avance-t-il. Une entreprise de Val-d’Or peut sembler intéressante pour un acheteur de Rouyn-Noranda, mais celui-ci n’est peut-être pas prêt à voyager soir et matin, pour des considérations familiales. Aussi, on entend beaucoup d’entreprises qui veulent vendre, mais qui vivent le défi de garder leurs employés, qui quittent souvent pour des salaires intéressants dans le domaine minier. C’est un défi de plus que vivent nos entreprises.

Par une série de conférences sur les aspects stratégiques, fiscaux, juridiques et financiers du repreneuriat, la tournée du CTEQ a voulu lancer le message que les ressources exigent pour accompagner les vendeurs, mais aussi les acheteurs.

On est venu dire qu’un transfert d’entreprise, ça se prépare, ajoute Charles-André Morel. Ce n’est pas quelque chose qu’on improvise. Il faut savoir s’entourer et bien définir ses besoins. La démographie fait qu’il y a moins d’acheteurs potentiels, mais on sent aussi que les entreprises qui vont être en vente prochainement ont du mal à sortir et faire le virage. Plus ils vont se manifester auprès de nous et des autres acteurs qui peuvent les accompagner, plus ils pourront trouver des acheteurs pour les aider à réussir leur projet.

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