La diététicienne nutritionniste de Sherbrooke Cora Loomis veut nuancer le discours sur les collations qui sont offertes aux jeunes dans les écoles. C'est La Presse qui a publié, plus tôt cette semaine, le résultat d'une enquête de la protectrice régionale de l'élève concernant les collations offertes dans les écoles qui seraient ultratransformées et qui devraient être remplacées par des fruits. Selon Cora Loomis, c'est un pas dans la bonne direction que les élèves puissent avoir le ventre plein pour rester concentrés en classe.
« À la suite de mes années de pratique, je m'éloigne des étiquettes santé, pas santé. »
Ça ne veut pas dire que les aliments sont égaux. Oui, il y a des valeurs nutritives différentes, mais quand on mange, on mange pour combler un besoin
, met-elle de l'avant.
Elle rappelle que les collations sont là pour aider les élèves qui sont en situation d'insécurité alimentaire.
La nutritionniste soutient qu'une barre tendre sucrée va peut-être même couper davantage la faim qu'un fruit.
Cora Loomis ajoute qu'il existe plein d'aliments ultratransformés qui sont considérés comme santé par la société, comme la poudre protéinée ou encore les barres protéinées.